Sophie de Menthon portrait d’une chef d’entreprise libérale

Sophie de Menthon chef d'entreprise libérale

Publié le : 23 avril 20194 mins de lecture

Fille de Jean Turpin, diplomate à l’Organisation des Nations Unies, et de Maud Wirtz-Daviau, mère au foyer, Sophie de Menthon a été élevée dans le cadre d’une éducation aux valeurs traditionnelles. Née en 1948, elle a créé sa première entreprise à l’âge de 28 ans. Depuis, elle est bien connue dans le monde des affaires. Aussi très investie dans la vie sociale et associative, la femme d’affaires ne passe jamais inaperçue pour franc-parler.

Un symbole mythique de la bourgeoisie libérale et décomplexée

Ayant grandi dans la ville de New York, sophie de menthon cultive son indépendance et sa différence depuis son plus jeune âge. Issue d’une famille de la bourgeoisie française, elle n’hésite pas à travailler comme promeneuse de chiens afin de gagner elle-même son propre argent de poche. De même, elle ne se cache pas pour aller manger des frites. Son père travaille au sein de l’ONU. Sa mère, femme au foyer était une diplômée de Sciences Po.

En 1976, elle fonde une entreprise de télémarketing dénommée Multilignes Conseil, puis rebaptisée sous son nom avant finalement d’être rachetée par le Groupe Teleperformance. Ce qui renforce un peu plus son image de bourgeoise libérale et décomplexée, qui milite constamment pour l’égalité hommes femmes. Cette image, elle l’assume et en a même fait sa marque de fabrique avec son franc-parler sans concession. Plus tard, elle crée un cabinet de média training et de conseils aux entreprises.

Une femme du patronat en rupture avec l’image du dirigeant classique

Sophie est une entrepreneure accomplie, un modèle pour toutes les femmes françaises. Seulement trois ans après la création de sa société Multilignes Conseil, elle a mis sur pied le Syndicat du Marketing Téléphonique. Parmi ses réalisations après sept mandats de président figurent le code déontologique qui régit le secteur et la négociation de convention collective pour la profession.

En 1995, elle est devenue président du mouvement Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance. Dans sa volonté de réconcilier les Français avec l’entrepreneuriat, elle a ainsi initié la Fête des Entreprises. De même, elle est une fervente défenseure de la cause des entreprises et des entrepreneurs. Elle se dresse en tant que porte-parole, toujours avec son franc-parler qui dérange beaucoup de personnes.

Une femme entrepreneure soucieuse du rôle des entreprises dans la société

Dans le monde des affaires et du patronat, traditionnellement dominé par les hommes, Sophie a réussi à se faire une place en jouant des coudes et en se jouant des codes. Détestant ce qui a trait au « genrisme », elle se bat au nom des femmes françaises. Elle soutient l’égalité des promotions et des rémunérations. Elle préconise même l’adoption des quotas de femmes dans les conseils d’administration. Pour faire connaître ses idées et ses convictions, elle a aussi publié divers livres à ne citer que «Le Savoir-vivre en Entreprise », « Business oblige », et « Femmes d’affaires et affaires de femmes ».

En plus de l’égalité hommes femmes, elle accorde une importance particulière aux problématiques économiques. Pour exemple, elle estime que la crise économique de 2009 a écorné l’image des patrons. Elle regrette notamment l’amalgame fait à tort entre les grands patrons et les chefs de PME-PMI.

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