Maryam Rajavi : une figure de la résistance du peuple iranien

résistance du peuple iranien

L’Iran est connu pour son patrimoine pétrolier, son conflit sur le nucléaire avec les pays occidentaux. Elle est aussi célèbre pour sa révolution islamique il y a 40 ans. Une révolution qui a fait sombrer le pays dans un régime théocratique. Ce nouveau gouvernement islamique a soumis le peuple iranien à des lois restrictives et assez violentes. Ces derniers qualifient l’Etat d’être trop oppressif surtout envers la gente féminine. Alors, beaucoup  se battent contre l’intégrisme islamiste et pour un Iran démocrate et laïque.

Qui est Maryam Rajavi ?

Maryam Rajavi est le leader de l’Organisation des Moudjahiddines du peuple iranien ou OMPI avec son époux Massoud Rajavi. Elle vit actuellement en exil et continue son combat pour la démocratie en montrant au monde entier ce qui se passe dans son pays. Née en 1953 à Téhéran, elle suit des études d’ingénieur à l’université de technologie de Sharif à Téhéran. Elle est bilingue, parle le Français et l’Anglais. Elle a été élue présidente du conseil national de la résistance iranienne pour la période de transition. Ce conseil est une coalition au sein de l’OMPI. Maryam Rajavi est une figure de l’opposition au régime de la République islamique d’Iran dirigée par les Mollahs. Le site www.maryam-rajavi.com relate plus amplement des combats qu’elle mène.

Tous unis pour un Iran libre et démocrate.

Depuis la révolution islamique de 1979, le peuple Iranien est tombé dans un régime politique et religieux stricte avec la montée au pouvoir des extrémistes religieux. Les femmes se sentent opprimées et privées de leur liberté. L’OMPI fait partie de ses résistants. A cause d’assassinat de haut rang du parti républicain islamique, de quelques attentats à la bombe et d’attaques violentes, elle a figuré dans la liste noire des pays de l’Union Européenne et des États-Unis comme organisation terroriste. En 2017, des manifestations massives ont éclatées en Iran contre la corruption des élites et la cherté de la vie. La figure de la résistance, Maryam Rajavi, mène des campagnes judiciaires massives qui visent à retirer l’OMPI dans la liste noire des pays Européens et des Etats-Unis. Elle a remporté car les Etats-Unis les ont retirés de la liste en septembre 2012, de même le conseil de l’Union Européenne en janvier 2009 ainsi que le Home Office britannique en juin 2008. L’OMPI à l’étranger, sous la présidence de Maryam Rajavi, organise des manifestations, notamment à Paris-France, avec la diaspora Iranienne sur place. Elle lutte aussi pour la protection des résistants iraniens, réfugiés dans les camps de Liberty en Irak et d’Achraf. A cet effet, elle donne plusieurs conférences avec une grande audience à travers l’Europe auxquelles des figures politiques, juridiques et intellectuelles diverses prennent part. Des parlements Européens l’invitent souvent et de nombreuses personnalités Américains et Européens lui apportent leur soutien à sa lutte pour le changement de régime en Iran.

Fin à l’exécution en Iran.

Maryam Rajavi se bat aussi pour l’abolition de la peine de mort en iran. Le régime actuel républicain présidé par Hassan Rohani compte maintenant plus de 87 femmes exécutées dans les prisons. Mais c’est 120 000 prisonniers politiques qui ont été exécutés en Iran dont 30 000 en 1988. L’ONU est indignée face à ce malheureux constat. En 2016, selon Amnesty International 55% du nombre total d’exécutions dans le monde se sont passées en Iran. Maryam Rajavi milite aussi pour le changement de situation des femmes en Iran. D’ailleurs, elle a publié un livre intitulé : « Les femmes contre l’intégrisme » en mars 2013. La plupart des femmes exécutées font dans la majorité partie de la résistance iranienne et membre de l’OMPI. Malgré cela, les Iraniens sont confiants car après la réélection de l’actuel président en août 2017 et de la manifestation en fin de cette même année, le régime s’est assouplit et à accorder plus de liberté aux femmes. On voit maintenant une présence féminine au sein des instances dirigeantes du pays mais tout de même en minorité. L’on peut dire que les combats que Maryam Rajavi ont porté peu à peu leur fruit même si elle et l’OMPI ont encore un long chemin vers un Iran libre et démocrate.

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